﷽
Sourate Al–Munâfiqûn
(Les Hypocrites)
Récitée par Cheikh Saad-El-Ghamidi
Nom
La sourate tire son nom de la phrase : "idhâ jâ’aka-l-munâfiqûna" ("Lorsque les hypocrites viennent vers toi") du verset 1. Il s’agit du nom de la sourate ainsi que du thème traité, car on y passe en revue la conduite et l’attitude des hypocrites eux-mêmes.
Période de Révélation
Comme nous l’expliquerons plus bas, cette sourate fut révélée soit pendant le voyage de retour du Saint Prophète de sa campagne contre les Banou Al-Moustaliq, soit immédiatement après son arrivée à Médine. Dans l’introduction à la sourate An-Nur, nous établîmes avec force argument et par des recherches que la campagne contre les Banou Al-Moustaliq avait eu lieu au mois de Sha`bân de l’an 6 de l’hégire. Ainsi, la date de révélation de cette sourate est précisément déterminée.
Contexte Historique
Avant de mentionner l’incident particulier à propos duquel la sourate fut révélée, il est nécessaire de s’intéresser à l’histoire des hypocrites de Médine, car l’incident qui se produisit à cette occasion n’était pas un hasard. Il y avait en effet toute une série d’autres événements liés qui y aboutirent finalement. Avant l’émigration du Saint Prophète vers Médine, pour mettre un terme à leurs rivalités mutuelles et à leurs guerres civiles, les tribus des Aws et des Khazraj, s’étaient mises d’accord sur la nomination d’un chef et se préparaient à couronner cet homme. Il s’agissait du chef des Khazraj, `Abdoullâh Ibn Oubay Ibn Saloul. Mohammed Ibn Ishâq affirme que l’autorité de cet homme au sein des Khazraj n’avait jamais été contestée et jamais les Aws ni les Khazraj ne s’étaient ralliés sous le commandement d’un seul homme auparavant.
Telle était la situation quand le message de l’Islam atteignit Médine. Les personnes d’influence de ces deux tribus commencèrent à se convertir à l’Islam. Avant l’Emigration, le Saint Prophète fut invité à venir à Médine. Al-`Abbâs Ibn `Oubâdah Ibn Nadlah Al-Ansârî souhaita différer l'invitation, pensant que `Abdoullâh Ibn Oubbay se joindrait à lui dans la déclaration d’allégeance et l’invitation au Saint Prophète, afin que la Médine puisse devenir le centre de l’Islam par un consentement mutuel. Mais la délégation qui arriva à la Mecque pour déclarer son allégeance ne donna pas d’importance à la proposition d’Al-`Abbâs Ibn `Ubâdah, et tous ses membres (75 hommes des deux tribus) étaient prêts à inviter le Saint Prophète bravant tous les dangers (Ibn Hishâm, vol.II, p.89). Nous donnâmes les détails de cet événement dans l’introduction à sourate Al-Anfâl.
Quand le Saint Prophète arriva ensuite à Médine, l’Islam avait pénétré si profondément chacune des maisons des Ansâr que `Abdoullâh Ibn Oubbay devint inutile et ne vit d’autre manière de sauver sa position de dirigeant qu’en devenant lui-même musulman. Alors, il entra dans l’Islam avec bon nombre de ses hommes parmi lesquels des chefs des deux tribus, alors qu’intérieurement leurs cœurs brûlaient de rage. Ibn Oubayy était particulièrement affligé, car le Saint Prophète l’avait privé de sa royauté. Pendant de nombreuses années, sa foi hypocrite et sa douleur d’être privé du rang de roi se manifestèrent de différentes façons. D’une part, quand le Saint Prophète prenait place les vendredis pour dire son sermon, `Abdoullâh Ibn Oubay se levait et disait : "Ô gens, le Messager d’Allah est présent parmi vous, présence dont Allah vous a honoré. Par conséquent, vous devez le soutenir et écouter ce qu’il dit et lui obéir. "(Ibn Hishâm, vol. III, p. 111). D’autre part, son hypocrisie devenait chaque jour de plus en plus évidente et les vrais musulmans se rendaient compte que lui et ses hommes vouaient une certaine rancune envers l’Islam, le Saint Prophète et les musulmans.
Un jour que le Saint Prophète passait dans un chemin, `Abdoullâh Ibn Oubay lui dit des mots durs. Quand le Saint Prophète s’en plaignit auprès de notre maître Sa`d Ibn `Oubada, celui-ci dit : "Ô Messager d’Allah, ne sois pas dur envers lui, car quand Allâh t’envoya à nous, nous préparions un diadème pour le couronner. Par Dieu, il pense que tu lui as volé son royaume. " (Ibn Hishâm vol II, pp.237-238). Après la bataille de Badr, quand le Saint Prophète envahit la tribu juive des Banou Qaynouqâ` pour avoir rompu leur accord et s’être rebellé sans raison, cet homme se dressa pour les soutenir. Alors qu'il retient le Saint Prophète par son armure, il dit : "Ces 700 combattants m’ont aidé et protégé contre tous les ennemis. Les décimeras-tu en une matinée ? Par Dieu, je ne te laisserai pas tant que tu ne pardonneras pas à mes protégés." (Ibn Hishâm, vol. III, pp. 51-52).
À l’occasion de la bataille de Ouhoud, cet homme se rendit ouvertement coupable de tromperie et retira du champ de bataille 300 de ses adeptes. À ce moment critique, les Quraysh marchaient sur Médine avec 3 000 soldats alors que le Saint Prophète marchait avec seulement 1000 hommes pour leur résister. De ces 1000 hommes, cet hypocrite en retint 300 et le Saint Prophète n’avait alors plus que 700 hommes pour affronter 3 000 soldats ennemis.
Après cet incident, les musulmans de Médine comprirent clairement que c’était un hypocrite et que ses adeptes étaient également ses associés dans l’hypocrisie. C’est pourquoi, le premier vendredi suivant la Bataille de Ouhoud, quand cet homme se leva comme à l’accoutumée pour faire un discours avant le sermon du Saint Prophète , les gens tirèrent sur ses vêtements, lui disant : "Assieds-toi, tu ne mérites pas de dire de telles choses". C’était la première fois qu’à Médine cet homme soit humilié publiquement. Il en était tellement enragé qu’il quitta la mosquée en sautant par-dessus les têtes des fidèles. À la porte de la mosquée, certains des Ansâr lui dirent : " Que fais-tu ? Retourne t’asseoir et demande au Prophète de prier pour ton pardon." Il rétorqua : "Je ne veux pas qu’il prie pour mon pardon." (Ibn Hishâm, vol. III, p. 111).
Ensuite, en l’an 4 de l’hégire, la bataille des Banou An-Nadîr eut lieu. À cette occasion, lui et ses compagnons prêtèrent leur soutien à l’ennemi de l’Islam de manière encore plus ouverte. D’un côté, le Saint Prophète et ses Compagnons dévoués se préparaient à la guerre contre leurs ennemis, les Juifs, et de l’autre côté, les hypocrites envoyaient secrètement des messages aux Juifs : " Restez fermes, nous sommes avec vous : si on vous attaque, nous vous aiderons, et si vous êtes chassés, nous vous suivrons." Le secret de cette intrigue fut révélé par Allah lui-même, comme cela est expliqué dans les versets 11 à 17 de sourate Al-Hashr.
Mais malgré ces trahisons, le Saint Prophète continuait à le traiter gentiment, car il avait l’appui d’une grande bande d’hypocrites. En effet, de nombreux chefs des Aws et des Khazraj le soutenaient. Ses hommes représentaient au moins un tiers de la population de Médine, comme l’épisode de la Bataille de Ouhoud nous le montre. Dans ces conditions, il n’était pas prudent d’entrer en guerre, et d’ajouter aux ennemis extérieurs des ennemis internes. C’est pour cela que, conscient de leur hypocrisie, le Saint Prophète continua à les traiter selon leur apparente profession de foi.
Par ailleurs, ces gens n’avaient pas la puissance ni le courage de combattre les croyants ouvertement, ni de rejoindre les envahisseurs mécréants et de les affronter sur un champ de bataille. En apparence, ils étaient puissants, mais intérieurement, ils avaient la faiblesse qu’Allah décrivit dans la sourate Al-Hashr, dans les versets 12 à 14. En fait, ils pensaient que leur bien-être reposait sur leur "couverture" en tant que musulmans. Ils venaient à la mosquée, ils priaient, ils s’acquittaient de la zakât, et ils effectuaient de grandes démonstrations de foi, que les vrais musulmans ne faisaient pas. Ils offraient mille justifications pour chacun de leurs actes hypocrites à travers lesquels ils essayaient de tromper leurs compatriotes, les Ansâr, en leur faisant croire qu’ils étaient avec eux. Par ces desseins, ils se protégeaient des inconvénients qui auraient résulté de leur séparation de la fraternité des Ansâr, mais ils profitaient également des opportunités pour faire du mal autour d’eux en tant que "frères musulmans".
Telles furent les circonstances qui permirent à `Abdoullâh Ibn Oubayy et aux hypocrites de son genre d’accompagner le Saint Prophète dans sa campagne contre les Banou Al-Moustaliq, et ils élaborèrent deux machinations qui auraient pu briser l’unité musulmane. Cependant, grâce à la merveilleuse discipline que les Musulmans surent forger à travers les enseignements purs du Coran et la compagnie du Saint Prophète , les deux traîtrises furent arrêtées à temps et les hypocrites se déshonorèrent eux-mêmes. L’un des deux plans échafaudés fut mentionné dans la sourate An-Nûr plus haut, et l’autre est mentionné ci-après.
Cet incident est relaté par Boukhârî, Mouslim, Ahmad, An-Nasaï, Tirmidhî, Al-Bayhaqî, At-Tabarî, Ibn Marduyah, `Abd Ar-Razzâq, Ibn Sa`d et Mohammad Ibn Ishâq sous de diverses formes, mais fiables. Dans certaines traditions, le nom de l’expédition durant laquelle cela eut lieu n’est pas mentionné, et dans d’autres, elle est identifiée à la bataille de Tabûk. Mais les autorités en matière de batailles menées par le Saint Prophète ainsi que l’histoire s’accordent à dire que l’incident eut lieu pendant la campagne de Banou Al-Moustaliq. Ce qui suit semble être l’histoire réelle une fois toutes les traditions conciliées.
Après avoir anéanti le pouvoir des Banou Al-Moustaliq, l’armée islamique fit une halte dans un campement au puits d’Al-Mouraysî. Soudainement, une dispute éclata entre deux hommes qui puisaient de l’eau. L’un d’eux était Jehjah Ibn Massoud Al-Ghifârî, un serviteur d'Omar nommé pour conduire son cheval. L’autre était Sinân Ibn Wabar al-Juhanî, dont la tribu était alliée au clan des Khazraj. Suite à des insultes échangées, les deux hommes en vinrent aux mains et Jehjah donna un coup de pied à Sinân, geste que les Ansâr considéraient comme une insulte et une grande humiliation, selon leur ancienne tradition Yéménite. Suite à quoi, Sinân appela à l’aide les Ansar et Jehjah fit appel aux Emigrants.
Quand Ibn Ubay entendit la querelle, il commença à inciter et à appeler les Aws et les Khazraj à venir aider leur allié. De l’autre côté, les Émigrants aussi arrivèrent. La dispute aurait pu mener à un combat entre les Ansâr et les Mouhâjirîn (les Emigrants) à l’endroit même où ils avaient combattu les troupes ennemies ensemble. Le Saint Prophète entendit le vacarme et dit : "Quel est cet appel au paganisme ? Qu’avez-vous à faire d’un tel appel ? Ne l’écoutez pas : il est impur." Là-dessus, les dirigeants des deux clans se rencontrèrent et réglèrent le différend. Sinân pardonna à Jehjah et la paix fut restaurée.
Ensuite, toute personne dont le cœur était mécontent vint trouver `Abdoullâh Ibn Oubay et lui dirent : "Jusqu'à maintenant, nous avions de l’espoir pour toi et tu nous protégeais, mais maintenant il semble que tu sois devenu l’aide de ces pauvres contre nous. " Ibn Ubay était déjà enragé, ces mots le firent exploser : "C’est le résultat de ce que vous vous êtes fait à vous-mêmes. Vous avez offert un abri à ces gens dans votre pays, et vous avez divisé vos propriétés entre eux. À tel point qu’ils sont maintenant devenus vos rivaux. Rien ne nous convient mieux à nous et aux pauvres Quraysh (les Compagnons du Prophète que le vieux proverbe : "Engraissez le chien et il vous dévorera". Si vous aviez gardé vos propriétés pour vous-mêmes, ils seraient allés ailleurs. Par Dieu, quand nous retournerons à Médine, les nobles chasseront les viles."
Un jeune garçon, Zayd Ibn Arqam, était également présent lors de cette assemblée. Il entendit cela et le répéta à son oncle, qui était l’un des chefs Ansâr. Celui-ci alla trouver le Saint Prophète et lui raconta toute l’histoire. Le Saint Prophète appela Zayd et l’interrogea sur ce qui s’était passé et le garçon répéta mot pour mot ce qu’il avait entendu. Le Saint Prophète dit : " Zayd, tu es peut-être en colère contre Ibn Ubay. Tu as certainement mal entendu. Tu as pu imaginer qu’Ibn Ubay avait dit cela." Mais Zayd était sûr et certain. Il dit : "Non, je jure par Dieu que je l’ai entendu dire cela." Sur ce, le Saint Prophète appela Ibn Ubay qui jura n’avoir rien dit de tel. Les gens des Ansâr ajoutèrent : "C’est un enfant qui dit cela. Il a pu se tromper dans ce qu’il a entendu. Ibn Ubay est un vieil homme honorable et il est notre chef. Ne croyez pas ce qu’un enfant dit contre lui." Les anciens réprouvèrent également Zayd, qui se sentit amoindri et attristé. Mais le Saint Prophète connaissait Zayd tout comme il connaissait `Abdoullâh Ibn Ibay. Il comprit alors complètement ce qui s’était passé.
Quand Omar apprit cela, il alla trouver le Saint Prophète et il lui dit : "S’il te plait, permets-moi de passer au sabre cet hypocrite. Ou si tu penses que cela ne convient pas de me donner la permission, tu peux demander à Mu`âdh Ibn Jabal, ou `Abbâd Ibn Bishr ou Sa`d Ibn Mu`âdh, ou Mouhammad Ibn Maslamah parmi les Ansâr de le tuer." Mais, le Saint Prophète dit : "Non, les gens diront que Mohammed tue ses propres compagnons." Puis, il ordonna de se mettre en route immédiatement, bien qu’à cette époque, le Saint Prophète n’était pas habitué à voyager.
La marche forcée dura 30 heures d’affilée tant si bien que tout le monde était épuisé. Ensuite, il fit une halte, et dès qu’ils posèrent le pied-à-terre, ils s’endormirent. Il fit cela pour distraire les esprits de ce qui s’était passé au puits d’Al-Mouraysî. Sur le chemin, Usayd Ibn Hudayr, un chef Ansâr, rencontra le Saint Prophète et dit : "Ô Messager d’Allah, aujourd’hui, tu demandes de nous mettre en route à une période où il est désagréable de voyager, c’est une chose que tu n’as jamais faite avant." Le Saint Prophète répondit : "N’as-tu pas entendu ce que ton ami a dit ? " Quand il demanda de qui il s’agissait, le Saint Prophète répondit : `Abdoullâh Ibn Oubay. Il demanda ce qu’il avait dit. Le Saint Prophète répondit : "Il a affirmé qu’à son retour à Médine, les nobles chasseraient les viles." Il répondit : "Par Dieu, ô Messager d’Allah, tu fais partie des nobles et lui des viles. Tu le chasseras quand tu le voudras."
Petit à petit, la nouvelle se répandit parmi les soldats Ansâr et cela les mit en colère contre Ibn Ubay. Les gens lui conseillèrent d’aller trouver le Saint Prophète et de lui demander pardon, mais il rétorqua : "Vous m’avez demandé de croire en lui, et j’ai cru en lui. Vous m’avez demandé de payer la zakât sur ma propriété et j’ai payé la zakât aussi. Maintenant, il ne me reste plus qu’à me prosterner devant Mohammed." Cela ne fit qu’accroitre le courroux des Ansâr croyants et tout le monde commença à lui faire des reproches et à le maudire durement.
Quand la caravane fut sur le point de rentrer à Médine, `Abdoullâh, le fils de `Abdoullâh Ibn Oubay, se dressa devant son père, un sabre tiré de son fourreau à la main, et il dit : "Tu avais dit que quand nous atteindrions Médine, les nobles chasseraient les viles. Maintenant, tu sauras qui est noble, toi ou Allah et son Messager. Par Dieu, tu n’entreras à Médine tant que le Messager d’Allah ne t’en aura pas donné la permission." À cela, Ibn Oubay s’écria : "Ô gens de Khazraj, regardez, mon propre fils m’empêche de rentrer dans Médine." Les gens transmirent cette nouvelle au Saint Prophète qui dit : " Dites à `Abdoullâh de laisser son père rentrer chez lui." `Abdoullâh dit : " Si c’est là l’ordre du Saint Prophète, alors tu peux entrer." Sur ce, le Saint Prophète dit à Omar : "Maintenant que penses-tu, `Omar ? Si tu l’avais tué le jour où tu m’en avais demandé l’autorisation, beaucoup de gens auraient tremblé de rage. Aujourd'hui, si je leur demande de le tuer, ils le feraient immédiatement." Omar répondit : " Par Dieu, je me rends compte qu’il y avait davantage de sagesse dans les propos de l’Apôtre d’Allah que dans les miens." Telles furent les circonstances dans lesquelles cette sourate fut révélée, très probablement après le retour du Saint Prophète à Médine.
Interprétation de la sourate - Tafsir Smaïl abn Kathir
Nous prions Allah de nous conduire sur le chemin de la vérité et de nous aider à le suivre avec patience et assiduité. De nous indiquer le faux et de nous aider à l’éviter. Louange à Allah, Seigneur des mondes. Que la paix et le salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed , sur sa famille et tous ses compagnons .
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Qu'Allah nous protège tous contre le mal des mauvais caractères et des passions, il est certes celui qui entend les invocations, et c’est celui vers qui est l’espoir, il nous suffit et est notre meilleur garant.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait. Seul Allah est Parfait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.