﷽
Les exégètes parmi
les Compagnons et les Successeurs
Les exégètes parmi les Compagnons
Dix personnes parmi les Compagnons furent connus dans le domaine de l’exégèse : les quatre califes, Ibn Mas`oud, Obay Ibn Ka`b, Ibn `Abbâs, Zayd Ibn Thâbit, Abou Moussâ Al-Ash`arî et `Abdoullâh Ibn Az-Zubayr, . Parmi les quatre califes, celui dont on reçut le plus de narrations en matière de tafsîr (exégèse) c’est `Alî , et ce, du fait qu’il n’était pas occupé à gouverner pendant les trois premiers califats et parce qu’il décéda en dernier.
Quant aux trois premiers califes, les narrations venant d’eux en matière de tafsîr sont très peu nombreuses, car ils sont morts très tôt et puisqu'ils étaient occupés par les responsabilités du califat. Ainsi, Abou Bakr As-Siddîq s’attacha en premier lieu à combattre la fitna. Quand il en vint à bout, il s’engagea dans la propagation de l’islam en Syrie et en Iraq, ce qui ne lui laissa pas beaucoup de temps pour transmettre des traditions. Al-Fârouq, Omar, , était occupé par les conquêtes islamiques et la mise en place d’une vraie structure d’État. Cependant, on transmet de lui davantage de traditions que son prédécesseur. Dhou An-Nourayn 1, Othmân , était occupé de finir les conquêtes et par la grande fitna 2qui eut lieu de son temps et qui prit fin avec son assassinat. Néanmoins, on transmit de sa part plus de narrations que les deux Anciens 3, car il était libre durant leurs califats respectifs.
Ceux qui abondèrent dans la transmission étaient : `Alî Ibn Abî Tâlib, `Abdoullâh Ibn Mas`oud, Obayy Ibn Ka`b, `Abdoullâh Ibn `Abbâs, Zayd Ibn Thâbit, Abou Moussâ Al-Ash`arî .
Alî Ibn Abî Tâlib
`Alî Ibn Abî Tâlib Ibn `Abd Al-Muttalib Ibn Hâshim Ibn `Abd Manâf. Il est le cousin du Prophète et le mari de sa fille Fatima . Son éducation dans la maison prophétique fut l’une des raisons principales de son savoir immense et de compétences juridiques très réputées. À cela s’ajoutent les dons qu'Allah lui octroya tels qu’une fitra saine, jamais souillée par les pratiques de la jâhiliyya (il ne s’est jamais prosterné devant une idole, ni bu du vin, ni commis de tels péchés), un cœur illuminé, un cerveau intelligent ainsi qu’une langue pure et expressive.
En ce sens, Mou`ammar relate selon Wahb Ibn `Abdillâh qu’Abou Tufayl dit : "J’assistai à un sermon de `Alî où il nous dit : ’Interrogez-moi, car par Dieu, j’ai réponse à tout ce que vous pourriez me poser comme questions. Interrogez-moi sur le Livre d'Allah, car par Allah, il n’y a pas un verset dont j’ignore s’il a été révélé de jour ou de nuit, dans une plaine ou sur une montagne" Abou Nou`aym relate dans Al-Hilyah, avec la chaîne de garants dûment citée, que `Alî dit : "Par Dieu, il n’y a pas un verset révélé sans que je sache à quel sujet et à quel endroit il a été révélé. Mon Seigneur m’a accordé un cœur intelligent et une langue demandeuse 4." Il fut connu pour la pureté de sa langue, son style, son expressivité, sa capacité à émettre des fatwas et à résoudre les problèmes au point que les gens dirent : "Il n’y a pas un problème qu’Abou Al-Hasan ne peut pas régler."
Il fut mis à l’épreuve par les chiites qui abusèrent dans leur amour pour lui au point qu’ils inventèrent de très nombreuses narrations sur ses mérites et dans d’autres domaines dont le tafsîr. Ils lui attribuèrent des choses dont il est innocent. À l’opposé, ceux qui le haïssaient inventèrent des traditions médisantes sur son compte et le calomnièrent sans retenue. En somme, il s’avère que deux catégories de gens coururent à leur perte à cause de lui : ceux qui l’aimèrent exagérément et ceux qui le haïrent abusivement. Les Imams du hadith et ses mémorisateurs analysèrent les narrations qui lui furent attribuées, faisant la lumière sur celles qui sont authentiques, faibles ou controuvées, sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
Abdoullâh Ibn Mas'oud
Il s’appelle `Abdoullâh Ibn Mas`oud Ibn Ghâfil Ibn Habîb Ibn Shamkh Ibn Hudhayl . Son père décéda pendant la jâhiliyya.5Sa mère embrassa l’Islam et bénéficia de la compagnie du Prophète. C’est pourquoi il est parfois attribué à sa mère.
Il embrassa l’Islam très tôt et accompagna assidûment le Messager de Dieu et fut le gardien de son siwâk et de son lavoir et lui portait ses sandales. Il fut parmi les mémorisateurs du Coran les plus habiles et qui furent réputés pour son enseignement aux Compagnons et au public. Dans Sahîh Boukhârî, Shaqîq Ibn Salama dit : "`Abdoullâh nous donna un sermon dans lequel il dit : Par Dieu, j’ai appris de la bouche même du Messager d'Allah soixante-dix et quelques sourates. Par Dieu, les Compagnons du Prophète savent que je suis parmi les meilleurs connaisseurs du Coran entre eux, mais je ne suis pas le meilleur parmi eux." Également, dans Sahîh Boukhârî, Masrouq dit : "On mentionna `Abdoullâh Ibn Mas`oud auprès de `Abdoullâh Ibn `Amr. Il dit : Je n’ai pas cessé de l’aimer depuis que j’ai entendu le Prophète - dire : " Apprenez le Coran de quatre personnes : `Abdoullâh Ibn Mas`oud, Sâlim, Mou`âdh et Obay Ibn Ka`b’".
Il était l’un des meilleurs connaisseurs de l’interprétation du Saint Coran. Il estimait même qu’il était celui qui connaissait le mieux le Livre de Dieu. Boukhârî narre dans son Sahîh, avec la chaîne de garant dûment citée, que `Abdoullâh Ibn Mas`oud dit : "Par Allah, l’Unique Dieu, absolument, il n’y a pas un verset révélé dont j’ignore où il a été révélé et à propos de qui. Si je connaissais meilleur connaisseur que moi joignable à dos de chameau, je me déplacerais pour le voir." 6.
Que dire d’un homme loué par `Alî Ibn Abî Tâlib qui témoigna de l’étendu de son savoir en matière de Coran et de Sunna ? Abû Nu`aym référença la tradition selon Abou Boukhturî disant : "On demanda à `Alî de parler d’Ibn Mas`oud. Il dit : Il apprit le Coran et la Sunna et s’en contenta, et cela est certes une science suffisante." Parmi les Successeurs, Masrouq Ibn Al-Ajda`, de la crème des Successeurs, témoigna de ses mérites, disant : "Je trouvai les Compagnons de Mohammed comme des réservoirs d’eau fraîche, ils étanchent la soif d’une personne, et de deux personnes et si tout le monde y puisait, ils les suffiraient. `Abdoullâh est l’un de ces réservoirs."
De nombreux disciples se formèrent entre ses mains et furent qualifiés par ses soins, puis ils remplirent la terre de son savoir. L’Imâm `Alî Ibn Al-Madînî relate que : "Parmi les Compagnons du Prophète , trois seulement eurent des disciples qui suivaient leurs enseignements en jurisprudence : `Abdullâh Ibn Mas`ûd, Zayd Ibn Thâbit et Ibn `Abbâs . Chacun d’eux avaient des compagnons qui répétaient leurs opinions juridiques et dispensaient des fatwas pour le public." De diverses narrations lui furent attribuées en matière d’exégèse. Les Imams du hadith s’attachèrent à les analyser et à faire la part entre les narrations authentiques et les narrations faibles, et à distinguer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas.
Il décéda en 32 A.H. ou en 33 A.H., .
Obayy Ibn Ka'b
Il s’appelle Obay Ibn Ka`b Ibn Qays , l’un des Banou An-Najjâr Al-Ansârî Al-Khazrajî. On l’appelle Abou Al-Moundhir et Abû Tufayl. Il était l’un des plus prompts à embrasser l’Islam parmi les Ansârs (les habitants de Médine qui adoptèrent l’Islam et acceuillirent leurs frères Mecquois persécutés). Il prit part à l’Allégence d’Al-`Aqaba et à la bataille de Badr et toutes les batailles ultérieures.
On le compte parmi les Compagnons réputés pour la mémorisation et l’enseignement du Coran, comme nous l’avons vu précédemment. En outre, Omar dit : "Obay est le meilleur récitateur parmi nous.", narré par Boukhârî. Parmi ses mérites, on cite le fait que le Prophète lui récita le Coran. Boukhârî relate dans son Sahîh, avec le sanad dûment cité, qu’Anas Ibn Mâlik dit : "Le Prophète dit à Obay : Dieu m’a ordonné de te réciter sourate Al-Bayyina.7Il demanda : Dieu m’a mentionné nommément ? Le Prophète répondit que oui, alors Obay se mit à pleurer." 8
Le Prophète lui fit la récitation afin d’accroître la maîtrise de ce dernier de l’art de la récitation et pour l’y confirmer davantage et aussi pour que la récitation du Coran et sa revue entre les mains d’un enseignant devienne une sunna suivie et enfin pour souligner les mérites d’Obay et ses compétences dans le domaine de la mémorisation du Coran. Le but n’était certes pas que le Prophète apprenne quelque chose de lui ou se le rappelle par cette revue.
On transmit de sa part dans le domaine de l’exégèse un grand chapitre relaté par Abou Ja`far Ar-Râzî selon Ar-Rabî` Ibn Anas selon Abou Al-`Âliya selon lui, ce qui représente une chaîne de transmission authentique. De même, Ibn Jarîr 9 et Ibn Abî Hâtim ont référencé de nombreuses traditions, tout comme le firent Al-Hâkim dans Al-Moustadrak et Ahmad dans son Mousnad. Il décéda en l’an 30 A.H.
Zayd Ibn Thâbit
Il s’appelle Zayd Ibn Thâbit Ibn Ad-Dahhâk Ibn Zayd Ibn Lawdhân, l’un des Banou Mâlik Ibn An-Najjâr. Il inscrivait la révélation et était l’un des savants parmi les Compagnons et l’un des mémorisateurs du Coran, réputé pour son enseignement. Boukharî narre dans son Sahîh, avec la chaîne de garants dûment citée, selon Qatâda qu'Anas dit : "Quatre personnes réunirent la totalité du Coran du temps du Prophète , tous des Ansârs : Obay Ibn Ka`b, Mou`âdh Ibn Jabal, Abou Zayd et Zayd Ibn Thâbit 10 Je demandai à Anas : Qui est Abou Zayd? Il dit : l’un de mes oncles." Les opinions divergèrent sur l’identité de ce Abou Zayd, l’opinion la plus probante est qu’il s’agit de Qays Ibn As-Soukn, l’un des Banou Hirâm Al-Ansârî An-Najjârî, narré par Ibn Abî Dâwoud 11
Il lui suffirait comme mérite et fierté d’être celui qui fut chargé de colliger le Coran dans les parchemins à l’époque du Siddîq 12 alors qu’il était éparpillé sur les planches, les omoplates, les tiges de dattiers et les pierres, et qu’il présida le comité chargé d’écrire les masâhif du temps temps de Othmân 13. Il eut des disciples qui s’instruisirent auprès de lui et répandirent sa science, comme nous l’avons rapporté de l’Imâm Ibn Al-Madînî précédemment. On transmit de sa part de nombreuses narrations en matière de tafsîr bien qu’il soit en retrait par rapport aux Compagnons précédemment cités. Ces narrations furent analysées par les Imams mémorisateurs du hadith, lesquels se chargèrent de les classer selon qu’elles sont authentiques, acceptables ou faibles.
Il décéda en 45 A.H., qu’Allah l’agrée et le satisfasse.
Abdullâh Ibn Abbâs
Il s’appelle `Abdoullâh Ibn Al-`Abbâs Ibn `Abd Al-Muttalib Ibn Hâshim , le cousin du prophète . Il naquit trois ans avant l’hégire. On l’apelle Turjumân Al-Qur’ân c’est-à-dire l’Interprète du Coran. Le Prophète pria pour lui disant : "Dieu, instruis-le en religion et enseigne-lui le ta’wîl (Interprétation)", narré par Ahmad et At-Tabarânî. Dans Sahîh Boukhârî, on trouve la variante : "Allah, enseigne-lui la sagesse" et une autre variante : "Allah enseigne lui le Livre", ce qui éclaire les variantes précédentes, à savoir que l’on entend par sagesse la connaissance du Coran.
Ainsi Ibn `Abbâs fut l’un des Compagnons les plus savants en matière d’interprétation du Coran. Ibn Mas`oud dit de lui : "Quel bon interprète du Coran qu’est Ibn `Abbâs !", narré par Ibn Sa`d et Al-Bayhaqî dans Ad-Dalâ’il. Il fut connu pour l’abondance de son savoir au point qu’il fut surnommé Al-Habr (le Pontife) et aussi Al-Bahr (L’Océan). Il fonda une école qui avait des caractéristiques propres et eut des disciples qui mirent en œuvre son savoir, répétèrent ses opinions et répandirent très largement son savoir. Rappelez-vous la citation précédente d’Ibn Al-Madînî.
Al-Fârûq, Omar le conviait à sa cour malgré son jeune âge et lui reconnaissait sa valeur au point qu’il l’introduisait en même temps que les Anciens parmi les Compagnons. On relate d’après Al-Hasan Al-Basrî que : Ibn `Abbâs avait une telle connaissance du Coran qu'Omar disait à son sujet : "Celui-là est le jeune Ancien, il a une langue demandeuse et un cœur intelligent". Nous avons vu précédemment que quand certains Compagnons virent d’un mauvais œil le fait qu’il soit introduit en même temps qu’eux et dirent : " Nous avons des enfants de son âge", Omar le fit venir en leur présence et les interrogea (sur le Coran) puis l’interrogea et leur montra qu’Ibn `Abbâs était hors du commun et que son savoir lui valait naturellement la place qu’il avait. Pour plus de détails, se reporter à Al-Itqân 14
Al-A`mash relate d’après Abou Wâ’il que : "`Alî délégua à `Abdoullâh Ibn `Abbâs la responsabilité du pèlerinage. Alors ce dernier fit un sermon durant lequel il récita sourate Al-Baqara (et dans une autre narration : sourate An-Nûr) et en fit une interprétation telle que si les Romains, les Turcs et les Daylam l’entendaient, ils embrasseraient l’Islam." 15
On transmit de sa part des narrations innombrables en matière d’exégèse, des narrations conduites selon de nombreuses voies, comprenant des narrations authentiques, acceptables, faibles et même controuvées en grande quantité. Quant à l’Exégèse imprimée portant son nom, il y a un doute non des moindres sur la vérité de son attribution à lui, mais ceci n’est pas notre propos ici.
Les Imâms du Hadîth et les savants connaisseurs des Hommes16 et notamment le jarh, ta`dîl et les `ilal firent donc l’analyse critique des narrations qui lui furent attribuées et de leurs voies et firent la part entre les narrations acceptables et celles qui sont rejetées, et distinguèrent ce qu’il transmit comme isrâ’îliyyât de la part des gens du Livre qui adoptèrent l’Islam de ce qu’il transmit par ailleurs. Nous aborderons ce point en détail dans la critique de l’exégèse par tradition - par la volonté de Dieu le Très-Haut.
Il décéda à At-Tâ’if en 58 A.H. et son tombeau y est très connu, qu’Allah l’agrée et le satisfasse.
En ce qui concerne Abou Mousâ et `Abdoullâh Ibn Az-Zoubayr, on relata de leur part moins de narrations que leurs prédécesseurs. Par ailleurs, on relata d’après d’autres compagnons quelques narrations relevant de l’exégèse comme Anas, Abou Hourayra, Ibn Omar, Jâbir et d’autres. On relata aussi d’après `Abdoullâh Ibn `Amr Ibn Al-`Âs de nombreux récits en matière d’exégèse et notamment en ce qui concerne les récits des Prophètes et les histoires des tentations et les récits du Jour de la Résurrection. As-Suyûtî dit : ces récits ressemblent énormément à ce qu’il apprit des gens du livre, c’est-à-dire qu’il s’agit d’isrâ’îliyyât.17
Les Exégètes parmi les Successeurs
De nombreux Successeurs étaient connus dans le domaine du tafsîr. Parmi les plus renommés, on nomme : Moujâhid Ibn Jabr, Sa`îd Ibn Jubayr, `Ikrima l’esclave d’Ibn `Abbâs , `Atâ’ Ibn Abî Rabâh, Al-Hasan Al-Basrî, Masrouq Ibn Al-Ajda`, Sa`îd Ibn Al-Musayyib, Abou Al-`Âliyah, Ar-Rabî` Ibn Anas, et Ad-Dahhâk Ibn Muzâhim pour n’en citer que quelques-uns.
1 - Dhou An-Nourayn : littéralement, le détenteur des deux lumières.
2 - fitnah : littéralement, discorde.
3 - Ash-Shaykân, les deux anciens, Abû Bakr et Omar .
4 - "Une langue demandeuse" : en arabe : lisânan sa’oulan.
5 - La jâhiliyyah : littéralement, la période de l’ignorance, ce qui qualifie la période antéislamique.
6 - Sahîh Al-Boukhârî, le Livre des Mérites, section des mérites de `Abdullah Ibn Mas`ûd et le Livre des Mérites du Coran, section des récitateurs parmi les Compagnons du Prophète.
7 - à cause de ce qu’elle renferme, malgré sa concision comme éléments importants du monothéisme et de sincérité dans l’adoration ainsi que la mission prophétique et la mention des Livres précédents, de la prière, de la zakât, du jour du jugement et de l’état des habitants du paradis et ceux de l’enfer.
8 - Sahîh Boukhârî, le Livre des Mérites des Compagnons, section des mérites d’Obay Ibn Ka`b. Il pleura quand il sut que Dieu le nomma, car c’est un honneur considérable. Il pleura soit par joie, soit par recueillement / khushû`, soit par crainte que sa reconnaissance ne soit pas à la hauteur du bienfait.
9 - At-Tabarî.
10 - On entend par réunir l’apprentissage par cœur et la récitation de mémoire. Cette tradition signifie qu’ils étaient les meilleurs mémorisateurs de la tribu d’Al-Khazraj car en réalité un grand nombre de Compagnons parmi les Mouhâjirûn (les Émigrants Mecquois) et parmi les autres tribus l’avaient également mémorisé.
11 - cf Fath Al-Bârî, Volume 9 p. 44, voir également l’analyse qui en est faite dans notre livre : Madkhal lidirâsat al-Qur’ân al-karîm (Introduction à l’Etude du saint Coran).
12 - As-Siddîq, "Le Véridique", est le surnom donné à Abû Bakr .
13 - Sahîh Boukhârî, le Livre des Mérites du Coran, section de la collection du Coran.
14 - Volume 2, pp. 187-188.
15 - Introduction aux Fondements du Tafsîr p. 45.
16 - la Science des Hommes, science dédiée à l’étude critique des narrateurs.
17 - Al-Itqân, volume 2, p. 189.
Nous prions Allah de nous conduire sur le chemin de la vérité et de nous aider à le suivre avec patience et assiduité. De nous indiquer le faux et de nous aider à l’éviter. Louange à Allah, Seigneur des mondes. Que la paix et le salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed , sur sa famille et tous ses compagnons .
"Ô Allah, vivifie nos cœurs et accorde–nous les mêmes grâces que celles qu’ont reçues nos nobles prédécesseurs !"
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Seul Allah est Parfait.
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.