﷽
L'empiètement sur le droit des pauvres
La Zakât est un pilier fondamental de l’Islam, elle est le troisième pilier de l’islam. L'islam combat la mécréance de celui qui renie son caractère obligatoire et contre celui qui refuse de la donner.
Abd Allah Ibn ‘Omar , a rapporté que le Prophète a dit : "On m'a ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils attestent que nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah, qu’ils observent la prière et s’acquittent de la Zakât. S’ils le font, ils auront assuré contre moi leur sang et leurs biens, et leur jugement incombera ensuite à Allah … " (Rapporté par Boukhari et Mouslim)
Les riches qui refusent de s’acquitter de la Zakât doivent être contraints à la donner, et si le gouverneur doit les combattre jusqu’à ce qu’ils s’en acquittent, comme l'a fait Abou Bakr , avec ceux qui refusaient de la payer.
Abou Hourayra rapporte : "Le Prophète mourut, Abou Bakr lui succéda et certains Arabes renièrent l'islam. 'Omar demanda alors (à ce dernier) : "Vas-tu combattre ces gens alors que le Prophète a dit : "On m'a ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'est de dieu que Dieu et que Mohammed est l'Envoyé de Dieu. Quiconque prononcera cette attestation préservera alors de moi sa vie et ses biens, excepté dans le cas où il est coupable au regard de l'islam, et Dieu le jugera en dernier ressort " ? " Abu Bakr répondit : "Par Dieu, je combattrai quiconque établit une distinction entre la salât et la zakât, car la zakât est un dû sur les biens. Par Dieu, s'ils me refusaient un seul bout de corde qu'ils apportaient au Prophète, je les combattrais pour me l'avoir refusé ! " 'Omar dit alors : "Par Dieu, je compris alors sans le moindre doute que c'était Dieu qui avait disposé Abu Bakr au combat et je sus alors qu'il avait raison. " (Rapporté par Boukhari et Mouslim)
La Sunna incite constamment le Croyant à faire la charité. Rappelons, en effet, que le Coran contient près de deux cents versets encourageant l’aumône et blâmant l’avarice.
Le Prophète priait ainsi Allah : "Ô Allah, je cherche Ta protection contre le mal lié à l'épreuve de la richesse et contre le mal lié à l'épreuve de la pauvreté" (Rapporté par Boukhârî et Mouslim).
Le Prophète a dit : "L’islam est bâti sur cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement le la Zakât, le pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan." (Rapporté par Boukhârî et Mouslim)
Ali Ibn Abî Tâlib disait : "Allah a ordonné aux riches de subvenir aux besoins des pauvres. La présence d’affamés, de dénudés ou d’indigents au sein de la communauté musulmane est une preuve de l’avarice des riches. Allah les jugera au Jour Dernier et leur fera subir un châtiment douloureux".
Ainsi, c'est aux riches musulmans, qu'incombe le devoir de secourir et d’assister leurs frères pauvres et nécessiteux. S’ils manquent à cette tâche, ils se rendent coupables. Il ne convient pas aux Musulmans de méconnaître les versets incitant à faire l’aumône, ni ceux réservant le châtiment à l’avarice.
Allah dit : "Donne au proche parent son dû, ainsi qu’au pauvre et au voyageur en détresse. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face d'Allah (Sa satisfaction) ; et ce sont eux qui réussissent." (Coran 30/38)
C’est pourquoi la "zakât" (l'aumône légale obligatoire) est l’un des piliers principaux de l’Islam et une obligation pour tout musulman dont la fortune atteint le seuil imposable au terme de la période requise (annuelle).
Allah dit : "Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salât et d’acquitter la Zakât. Et voilà la religion de droiture." (Coran 98/5).
Le taux de la zakât correspond à 2,5 % du capital ; elle est prélevée aux riches et redistribuée aux pauvres, aux indigents et aux nécessiteux conformément à l’ordre d’Allah qui a Lui-même déterminé ses bénéficiaires en ces termes :
Allah dit : "Les Sadaqāts ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l'Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse). C'est un décret d'Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage." (Coran 9/60)
C'est pour cela que, quiconque conteste la légalité de la Zakât est un apostat, et celui qui refuse ouvertement de s’en acquitter doit combattu jusqu’à ce qu’il s’en acquitte, car refuser de payer la Zakât, c’est priver les ayants droit pauvres et indigents de leur dû. À travers la prescription de la Zakât, l’Islam vise à éradiquer la pauvreté de la société et à combattre les méfaits qui en découlent comme le vol, le meurtre et les agressions. Elle vise aussi à promouvoir la solidarité entre les musulmans. Elle élève l’âme du riche et la purifie de l’égoïsme, de l’avarice, et de la cupidité, tout comme elle purifie son cœur de l’amour de la vie présente et de ses plaisirs effrénés ; autrement, il oublierait ses frères pauvres et indigents.
Allah dit : "... Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent". (Coran 64/16)
Allah met en garde quiconque refuse de s’acquitter de cette obligation en ces termes : "Que ceux qui gardent avec avarice ce qu'Allah leur a donne par Sa grâce, ne comptent point cela comme bon pour eux. Au contraire, c’est mauvais pour eux : au Jour de la Résurrection, on leur attachera autour du cou ce qu’ils ont gardé avec avarice. ..." (Coran 3/180).
"Ô Allah, vivifie nos cœurs et accorde–nous les mêmes grâces que celles qu’ont reçues nos nobles prédécesseurs !"
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Seul Allah est Parfait.
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.