﷽
Fêtes islamiques
Les fêtes musulmanes suivent le calendrier lunaire, donc des fêtes mobiles avec une amplitude d'environ onze jours par rapport à l'année solaire. L'islam observe deux fêtes majeures, l'Aïd el-Fitr (fête de la rupture du jeûne) au lendemain du dernier jour du mois sacré de Ramadan, le premier jour du mois de chawwâl et Aïd al-Kabīr (fête du sacrifice). Cette fête célèbre la foi d'Abraham qui allait sacrifier son propre fils, Ismaël
à la suite d'une vision, puis un ange lui est apparu et lui demande de sacrifier un mouton à la place de son fils. Toutes deux débutent par l’accomplissement durant la matinée d’une prière collective spécifique, généralement accomplie dans un lieu permettant au plus grand nombre de se rassembler.
Le Compagnon Anas Ibn Malik a dit : "Quand le Prophète
s'est établi à Médine, il a remarqué que ses habitants avaient deux jours de fête pendant lesquels ils jouaient." le Prophète
a dit : "Qu'est-ce que sont ces deux jours ?" Ils ont dit : "Nous nous y amusions dans l'Ante-Islam ? " Alors le Prophète d’Allah
a dit : " Allah vous a changé ces deux jours par deux jours meilleurs : Le jour d'Al Adha et le jour d'Al Fitre." (Rapporté par imam Abou Dawoud)
Il existe d’autres fêtes, mais qui n’ont aucun fondement :
Celles liées à l’univers familial comme la aquika (naissance), la circoncision ou le mariage. Comme le mariage et la aquika, ces deux fêtes sont des sunnas, il est même recommandé de les célébrer, mais à condition que les familles fasse les choses à hauteur de leurs capacités et en restant dans le cadre de la charia. Dans ces occasions, les traditions locales et les coutumes rendent quasi obligatoire l’organisation d’un festin, ce qui est inadmissible et même déplacé. Le Prophète a offert ce genre de repas après les noces (après son mariage avec Safiyya, ou avec Zaynab, par exemple). Cependant, est que cela soit fait sans ostentation et sans désir de paraître dans la société.
Celles organisées en l’honneur de saints, généralement des grandes figures de l’islam mystique (les Soufis) : pèlerinages à des mausolées, organisation de festin, etc.… Ceci est de l'associationnisme (chirk bi Lah).
Ces dernières fêtes sont le témoignage d’un islam populaire et varient d’une région à une autre. Ces pratiques sont dénoncées par les docteurs de la loi et théologiens qui voient en cela une influence occidentale, des coutumes locales ou d'innovations pures et simples.
Wa Allâhou A’lam
Allah
est le plus savant
Je demande humblement à Allah
de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.
