﷽
L'immersion
Une chose importante à savoir est que si une personne pense à se convertir, ce n'est que par une inspiration divine. Ce n'est qu'un signe de l'amour que porte Allah envers cette personne. Il est logique de se rapprocher de Lui par la soumission au début. Le mot "Islam" veut dire soumission.
Dès que l'on a prononcé la chahàda, il faut commencer par accomplir le rituel des ablutions et les prières, il convient donc, à ce moment, d'être capable d'effectuer comme il se doit ces actes que l'on ne peut ni réduire ni repousser. En milieu islamique, cette nécessité ne pose généralement pas de problème. Celui qui entre en Islam est pris tout naturellement en charge par son entourage, comme un enfant par ses parents.
Suivant attentivement ceux qui pratiquent ; ainsi avec lui, aidé par eux dès qu'une éventuelle difficulté se présente à lui, il apprend à pratiquer sans problème en quelques jours. Par contre, si celui qui désire entrer en Islam et n'a pas la possibilité d'être ainsi pris en charge pendant deux ou trois jours, il devra évidemment suivre une petite formation préalable, qui lui permettra de s'immerger dans la religion.
Signalons que durant l'éventuelle période de recherche précédant la décision d'entrer en Islam il ne convient pas de commencer à pratiquer les rites islamiques - prière, jeûne, etc ... Ces rites sont indissociablement liés à la prononciation de l'attestation de foi - la chahada - et ne sont d'ailleurs valables et efficaces que par elle.
Il est par contre utile, au cours de cette période d'attente, d'étudier ces pratiques rituelles, d'en comprendre le sens et l'importance, d'apprendre par cœur les quelques paroles constitutives de la prière et de savoir comment accomplir les purifications et les prières. Toutefois, dès cette période, il est impératif de commencer à s'abstenir de ce qui est interdit en Islam.
Lire le Coran phonétiquement provisoirement et apprendre l'arabe
La mauvaise récitation du Coran en changeant le sens, ou en altérant les terminaisons grammaticales, même si cela ne change pas le sens, comme de dire al-Hamdou lou-lLâh ou lieu de al-Hamdou li l-Lâh en changeant la kasra du lâm en Damma (l'accentuation), ceci ne change pas le sens, mais c’est interdit. L’exemple de la récitation erronée en changeant le sens, c’est comme dire ‘an`amtou au lieu de ‘an`amta dans la Fâtiha.
En effet, il est un devoir de faire en sorte que la récitation soit correcte à un niveau tel, que celui qui récite ne change pas les signes grammaticaux et les points de prononciation et ne sépare pas les lettres d’un même mot les unes des autres. Ceci est un devoir d’ordre personnel pour ce qui est de la Fatiha, car sans quoi la prière est invalide et un devoir d’ordre communautaire pour le reste du Coran. C'est-à-dire c’est un devoir d’ordre personnel d’apprendre à réciter correctement la Fatiha pour ne pas changer le sens des mots et c’est un devoir d’ordre communautaire d'étudier comment réciter correctement le reste du Coran.
Ainsi, la personne doit consacrer tout le temps nécessaire pour corriger sa récitation de la Fatiha ; si elle néglige, elle aurait désobéi, et elle devrait rattraper les prières qu’elle a faites avec une mauvaise récitation à cause de sa négligence, car elles ne sont valides.
Il est important pour un converti de lire le Coran phonétiquement pour une bonne prononciation du Coran au début et seulement au début. Ensuite, il est important d'envisager sérieusement d'apprendre la langue arabe pour lire et comprendre ce qu'on lit. Mais surtout, la prononciation, car le fait d'apprendre phonétiquement ne restitue pas la lecture correcte parse que l'arabe comporte des lettres alphabétiques inexistantes dans les autres langues. Comme le Coran c'est le Verbe et la parole d'Allah, c'est Allah qui nous vous parle, alors pour bien approfondir son approche d'Allah, il est impératif de comprendre la langue.
Ce qu'il faut savoir impérativement
Il faut, d'une part, ne pas oublier le travail primordial sur la profondeur et l'intensité de la foi et d'autre part comprendre les priorités (awlawiyya) par rapport à la situation donnée, à un moment donné, pour appliquer graduellement les obligations (wâjibât) et s'abstenir des interdits (manhiyyât). Le Prophète avait enseigné à Mu'âdh quand il l'avait envoyé au Yémen, quand la plupart des obligations et des interdictions de l'islam étaient déjà révélées ; il lui avait bien recommandé d'être progressif lorsqu'il informera ceux qui se convertiraient à l'islam des obligations leur incombant.
Le Prophète à dit : "Tu vas te rendre auprès de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l'adoration d'Allah. Lorsqu'ils connaîtront Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit. Lorsqu'ils feront cela, informe-les qu'Allah a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres …" (Rapporter par Boukhari et Mouslim).
Car il faut comprendre qu'un homme ou une femme qui était jusqu'à présent éloigné de la religion ont besoin d'une certaine progressivité pour se mettre à pratiquer tout ce qui est obligatoire. Il faut être patient avec eux, tout en rappelant la nécessaire constance dans la pratique.
Il faut savoir qu'en islam les croyances et la spiritualité sont fondatrices par rapport aux actes ; parmi les actes obligatoires et prioritaires par rapport à ce qui est facultatif ; se préserver de ce qui constitue une grande faute morale est prioritaire par rapport à arrêter ce qui constitue une petite faute morale ; obligation ou interdiction. Un acte qui fait l'objet d'un consensus (mujma' 'alayh) doit être considéré prioritairement par rapport à un acte qui fait depuis les premiers temps de l'Islam l'objet d'une divergence d'avis entre les mujtahidoûn et où déterminer l'avis correct n'est possible qu'à un niveau présumé et non pas tranché.
Et il faut aussi ne pas oublier le travail sur l'intensité de la foi : renforcer son lien avec Allah , intensifier pour Lui l'amour et la crainte révérencielle dont tous les êtres humains porte une parcelle dans les profondeurs de son cœur. Alors, nous pourrons incha Allah, apprendre la foi et apprendre les normes, la foi préparant le terrain pour l'acceptation des normes, et la connaissance de ses derniers nous fait sortir de l'obscurité dans laquelle en été plongé.
Mu'âdh Ibn Jabal disait : "Apprenez le savoir, car le fait de l'apprendre pour plaire à Allah constitue une marque de crainte révérencielle "khashiya", le fait de le viser constitue une marque d'adoration, le fait de l'étudier constitue une marque de glorification "tasbîh", le fait de le chercher, constitue une marque de Jihâd, le fait de l'enseigner à celui qui ne le possède pas constitue une aumône "sadaqa" et le fait de le dispenser à ceux qui le méritent constitue un moyen de rapprochement d'Allah. C'est que le savoir est un ami intime dans la solitude et un compagnon fidèle dans la retraite spirituelle".
"Ô Allah, vivifie nos cœurs et accorde–nous les mêmes grâces que celles qu’ont reçues nos nobles prédécesseurs !"
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Seul Allah est Parfait.
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.